Le droit au répit est destiné à l’aidant d’une personne bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa). Il doit vous permettre de faire une « pause » en vous attribuant une enveloppe d’aide annuelle d’un montant pouvant aller jusqu’à 500 €. Elle pourra servir à financer ponctuellement un hébergement temporaire, un accueil de jour du parent aidé ou un renforcement de l’aide à domicile.
Le congé de proche aidant permet au salarié aidant d’assister un proche dépendant, une personne handicapée justifiant d’une incapacité permanente au moins égale à 80 % ou une personne classée en GIR 1 ou 2 qui n’est pas en établissement.
- Pour qui ? Tout salarié bénéficiant au moins d’un an d’ancienneté dans l’entreprise.
- Durée : trois mois, renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle du salarié.
Le congé de présence parentale permet au salarié aidant d’assister un enfant de moins de 20 ans gravement malade, handicapé ou accidenté rendant indispensable une présence soutenue et des soins contraignants.
- Pour qui ? Tout salarié sans condition d’ancienneté dont l’enfant est à charge au sens des prestations familiales.
- Durée : bénéfice d’un capital maximum de 310 jours ouvrés (soit quatorze mois) de congé pris dans une période dont la durée est de trois ans pour un même enfant.
Le congé de solidarité familiale permet au salarié aidant d’assister un proche en raison de la gravité de son état de santé, à savoir une personne dont le pronostic vital est engagé ou en phase avancée ou terminale d’une pathologie.
- Pour qui ? Tout salarié sans condition d’ancienneté.
- Durée : trois mois, renouvelable une fois sur une période allant jusqu’à six mois. Possibilité de le prendre sous la forme de temps partiel ou fractionné (sous conditions).
Le congé pour enfant malade permet au salarié aidant d’assister un enfant malade de moins de 16 ans, malade ou accidenté, dont il a la charge.
- Pour qui ? Tout salarié sans condition d’ancienneté.
- Durée : la durée légale du congé est fixée à trois jours par an et à cinq jours par an dans le cas d’un enfant de moins de 1 an.
L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie est versée au salarié aidant en congé de solidarité familiale. Un demandeur d’emploi peut aussi bénéficier de cette allocation.
Un congé spécifique peut être accordé au salarié aidant en cas d’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant.
- Pour qui ? Tout salarié sans condition d’ancienneté.
- Durée : la durée du congé est fixée à deux jours, ou plus selon la convention ou accord collectif d’entreprise.
Un salarié peut, sous conditions, renoncer à tout ou partie de ses jours de repos non pris au profit d’un collègue dont un enfant est gravement malade.
- Pour qui ? Tout salarié sans condition d’ancienneté qui assume la charge d’un enfant âgé de moins de 20 ans, atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident grave.
- Les jours concernés : le don peut porter sur les jours correspondant à la cinquième semaine de congés payés, les RTT ou tout autre jour de récupération non pris.